Cher Jo, j'ai lu Du fond des âges de René Manzor
- educzen27
- 5 mars 2024
- 2 min de lecture
Cher Jo,
C'est sous un ciel dépourvu de nuages et doté d'un soleil éclatant que je termine cette immersion sur le Grand Continent Blanc.
En effet, l'Antarctique et la Nouvelle-Zélande sont les théâtres de ce thriller...glaçant.

Mais avant de te parler plus amplement de ce roman il faut que je te parle de son auteur : René Manzor.
T'ai-je déjà dit que j'ai eu l'occasion de le rencontrer ?
René Manzor est un romancier français connu initialement en tant que réalisateur et scénariste.
Il a collaboré notamment avec Steven Spielberg et Georges Lucas.
Je suis allée à sa rencontre lors d'une séance de dédicaces organisée par l'espace culturel près de mon domicile. Je venais de découvrir sa plume pour la première fois grâce à son roman Dans les brumes du mal.
Je garde un souvenir mémorable de cette rencontre. Il y avait peu de personnes alors nous avons eu le temps d'échanger longuement. Monsieur Manzor m'a parlé de ses romans bien évidemment. Mais également du monde du cinéma, de sa famille et de ce qui l'a mené à devenir romancier.
Je me suis laissée tenter par son dernier roman Du fond des âges que je pensais lire rapidement mais j'ai finalement attendu quelques mois avant de le sortir de ma PAL.
Inconsciemment, j'avais peut-être peur de ne pas apprécier ce livre et que cette sensation entache le ressenti que j'avais de cette rencontre...
J'ai maintenant refermé ce roman et si je prends le temps de t'écrire pour t'en parler c'est qu'il le mérite comme tu peux t'en douter !
Ce roman se déroulant sur deux temporalités, entre la Nouvelle-Zélande et l'Antarctique nous emmène à la rencontre de Marcus, un glaciologue qui a mené une mission scientifique sur le Grand Continent Blanc afin d'observer et analyser une bactérie récemment découverte et ensevelie depuis des siècles.
Mais Marcus est également le père d'un petit garçon, Natéo, enlevé subitement et dont il ne peut se résoudre à faire le deuil.
J'ai aimé cette lecture rythmée aux multiples rebondissements et avec des protagonistes intrigants.
C'est la force de René Manzor. Les informations sur ses personnages sont données avec parcimonie, si bien que chaque lecteur peut les imaginer comme il le souhaite.
Une fois de plus, une fois le roman fermé, j'éprouve deux sensations. D'une part, l'intrigue m'a plu tout comme le dénouement. C'est un sentiment de satisfaction.
Et d'autre part, je ressens un léger sentiment de frustration car des questions demeurent sans réponses et j'ai envie de rester auprès des protagonistes encore un peu.
J'aime comprendre, réfléchir, émettre des hypothèses jusqu'à détenir la vérité.
Mais avec la plume de René Manzor, j'expérimente le "lâcher-prise".
Mais je crois que tout comprendre rendrait cette histoire moins profonde et intense.
Car nul besoin de tout savoir pour vibrer, ressentir, éprouver de la joie, de la peine ou de la douleur.
Qu'en penses-tu ?
Dans ma prochaine lettre je te parlerai d'un roman d'un tout autre registre !
A bientôt,
S.



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